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[Fanfiction] La trilogie de Drielack

Publié le par snakeBZH

Je vais vous présenter une nouvelle fanfiction ! Bon, il s’agit encore une fois d’une série, je crois que je ne suis pas un grand fan des one-shot, pourtant j’en ai lu des biens.^^
Cela étant, celle-ci est en dessous des deux précédentes. Malgré tout, elle reste plaisante à lire. Du moins, c’est mon avis et je vais vous expliquer pourquoi je l’apprécie, et vous dire ce que j’aime moins aussi.
J’ai dû la rechercher, car je ne me souvenais plus où je l’avais récupéré (je l’ai copié sur mon ordinateur pour les lire même hors ligne). Il faut dire qu’elle n’est pas toute jeune, car la dernière mise à jour date… de 2006 !
Vous la trouverez sur le site 
hpfanfiction.org dont je vous ai déjà parlé précédemment.
Concernant le titre, la série n’en a pas un général. C’est une trilogie, je vais donc mettre les trois titres dans l’ordre.

Titres : Harry Potter et les Shugenja
Harry Potter et l’Échiquier Maléfique
Harry Potter et l’Héritage des Pendragon
Auteur : drielack


Les plus jeunes lecteurs de fanfictions ne s’en souviennent pas, car ils ne l’ont pas vécu, mais nous, les fans d’Harry Potter de la première heure, avons connu plusieurs périodes durant lesquelles il a fallu attendre le volume suivant. Et parfois, c’était vraiment long… Il y eut surtout deux grosses périodes d’attente : entre le volume 4 et le volume 5 (environ trois ans), puis entre le 5 et le 6 (deux ans). C’est pourquoi, quand on regarde les archives des sites de fanfictions, le début des années 2000 connut beaucoup de fanfictions Harry Potter où les auteurs ont imaginé leur fin de la série. Et comme on savait déjà combien il y aurait de volume au final, ça a suivi.
La trilogie de drielack fait partie de cette vague post-tome 4. Donc, je ne vais pas me fendre d’un synopsis, car il s’agit ni plus ni moins d’une version personnelle de la fin des aventures d’Harry Potter.
Cela ne m’empêchera pas de parler du fond et de la forme.

Commençons par la forme. L’orthographe, sans être parfaite, n’est pas choquante. Le style peut parfois un peu dérouter au niveau de certaines tournures de phrase voire de chapitre, mais on s’habitue vite. Je dois avouer que ça fait quelques mois que je l’ai lue, je ne peux donc pas m’appesantir dessus.
Je finirai donc ce point en disant qu’elle ne m’a pas choqué, mais choquera sûrement les plus grammar-nazi, même si on a sûrement lu pire.

Je vais plutôt parler du fond, de l’histoire en elle-même. Drielack est parti loin. Un peu trop parfois je dirai. C’est un des points noirs de sa trilogie. L’idée de base de mêler l’univers des sorciers occidentaux aux extrême-orientaux (les shugenjas sont les sorciers japonais) est une bonne idée. Mais la façon dont il l’a fait, si elle dépayse, justement dépayse un peu trop. Je sais je ne suis pas clair.
Je vais spoiler un peu pour éclaircir. Dans le second volet, Harry et ses amis, au sens large du terme, vont au Japon et en Chine. Jusque là, c’était une bonne idée, mais je trouve qu’il manque quelque chose par rapport aux mythologies asiatiques et à la façon de vivre japonaise et chinoise. On se croirait parfois dans un mauvais manga ! Sur le côté asiatique, la série « Lean to Crawl » dont j’ai parlé il y a quelque temps est bien mieux, moins clichée, je dirai. Cela me mène à un autre point noir.
Les OOC (Out Of Character, le fait de ne pas respecter les caractères d’un personnage), et bien là, on est en plein dedans. Vous trouviez qu’Harry était trop psychodramatique, il l’est encore plus. Hermione est assez méconnaissable, de même que Ginny ou Drago. Ron est peut-être celui qui est le plus fidèle à lui-même, quoique… D’ailleurs, ceux qui comptent se retrouver sur les couples… ben… Perdu ! Ce ne sont pas les mêmes que dans la saga originale.

Alors là, vous vous dîtes : « On en veut une bonne à lire nous ! ». Et je répondrai, non, elle n’est pas mauvaise. Elle est différente que celles qu’on nous sert d’habitude qui respecte le canon, les couples, les personnages… Certes il y a de l’OOC, mais il est pleinement assumé et l’histoire va de pair avec. Les personnages sont légèrement différents, car les aventures et les épreuves qu’ils vivent sont différentes. Ils ne prennent pas le même chemin que ce qu’on a pu imaginer pour eux. Et c’est en ça que drielack fait fort. Les défauts de son récit deviennent ses points forts. On se dépayse, on n’a pas l’impression de lire du Harry Potter parfois, et pourtant, on y revient toujours.
Il y a des personnages originaux aussi attachants avec des histoires personnelles torturées. Des rebondissements inattendus. Des éléments qui lient le monde de la magie au monde moldu qui n’existe pas dans la saga originelle. Plein de choses, au final, qui font que cette fanfiction est différente. Et c’est tant mieux.
Je suis peut-être bon public, on me le dit souvent. Mais tant pis.

Aller pour conclure : une fanfiction à découvrir pour ceux qui veulent découvrir autre chose, d’autres personnages, une histoire totalement différente…
Ma note : 13/20

Kenavo.

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